Le Nouvelliste

 

 Mercredi 27 juin 2007

Domitille Coppey, violoncelliste et fan du festival de Verbier.
YVAN PITTELOUD

«Il y a trop à voir!»

Tous les ans, tout le festival, jusqu'à trois ou quatre concerts par jour : Domitille Coppey est une boulimique de musique. À 3 ans, elle commence officiellement» le violoncelle, à 5 ans le piano et à 18 ans, elle prépare une virtuosité de violoncelle : en quelque sorte la meilleure publicité de l'école 1,2,3 Musiques à Sion, dirigée par sa mère, Nicole. Verbier, «c'est relax, on croise un nombre incroyable d'artistes disponibles». Elle cherche un concert qui l'aurait marquée plus qu'un autre, peut-être «quand Mischa Maisky a joué Chostakovitch», ou quand Verbier s'est ouvert à d'autres musiques, comme le violoniste tzigane Roby Lakatos. Et tout de suite lui viennent les noms de dizaines d'autres, musiciens, mais aussi écrivains, des images de  théâtre et

de danse, des souvenirs d'heures passionnées à la chapelle, à écouter les grands maîtres donner leurs masterclasses: «on apprend beaucoup, on peut rester autant qu'on a envie». Il y a bien quelque chose qui lui déplaît, la tente de Médran peut-être ? «Non, elle a son charme. Le seul bémol, c'est qu'il y a trop de choses, on ne peut pas tout voir!» Et pour le Valais, c'est bien Verbier ? «Seuls les plus grands festivals offrent autant d'artistes exceptionnels. Il faut encourager les jeunes à y aller.». Et elle résume avec limpidité la différence entre un concours de violon et l'orchestre des jeunes de Verbier : «Un concours, les musiciens viennent pour le gagner. A Verbier, ils vont pour apprendre, ils ont presque tous déjà gagné des concours.»


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